Bienvenue dans l’arène du désordre maîtrisé.
Ici, c’est mon terrain de jeu, c’est le chaos. Mon arme, l’écriture. Chaque semaine, je vous embarque dans un voyage sans filtre au cœur de ma vie avec le TDAH.
Pas de mode d’emploi, pas de bullshit. Juste des récits bruts, parfois drôles, parfois déconcertants, mais toujours sincères. Un espace libre où l’hyperfocus côtoie les galères, et où chaque échec peut devenir une leçon… ou juste un bon moment de dérision.
Prêt(e) à plonger ? Allez, c’est parti pour ce premier billet.
Ma Romance avec l’Hyperfocus : Plongée, Exaltation, et Mur en Pleine Face
L’hyperfocus, c’est le flirt toxique du TDAH. Tu penses enfin avoir trouvé la clé : cette transe qui te fait croire que tout est possible. Jusqu’à ce que ça te lâche sans prévenir, te laissant vidé et à moitié sonné.
Le superpouvoir éphémère
Au début, je suis invincible. Tout glisse, tout s’enchaîne. Les idées fusent et j’ai l’impression d’avoir trouvé le secret de l’univers. Je suis là, à me dire : “C’est ça, ma vie devrait toujours être comme ça.” Mais je sais bien que ça ne dure jamais. Parce que l’hyperfocus, c’est le TDAH qui te donne des ailes en papier avant de te balancer du haut d’une falaise.
Dialogue avec mon cerveau : la chute
Moi : « On est en train de faire un truc génial, on lâche rien ! »
Mon cerveau : « Tu ne crois pas que t’es un peu trop à fond là ? Regarde, un papillon. »
Moi : « Non, sérieusement, on tient le coup cette fois. »
Mon cerveau : « Ou pas. Tiens, et si on pensait à cette discussion gênante d’il y a trois ans ? »
Et BAM, la chute. Un instant, je touche les étoiles, l’instant d’après, je me prends le sol en pleine face. Vidé, comme après une gueule de bois monumentale.
La grande illusion
À chaque fois, je pense pouvoir dompter l’hyperfocus, en faire quelque chose de stable. Mais c’est une illusion. Ce n’est pas moi qui le contrôle, c’est lui qui me balade. C’est une histoire d’amour qui finit toujours en crash. Et le pire, c’est que je replonge. À croire que j’aime ça.
Conclusion cinglante
L’hyperfocus, c’est un mirage : il te fait courir après des étoiles filantes, tout en te laissant la certitude que tu vas finir dans le décor. Demain, j’y retournerai. Parce que c’est comme ça que ça marche, avec moi.
Moralité
L’hyperfocus, c’est espérer toucher le ciel tout en sachant que le sol t’attend de pied ferme.